Mme Marie-Reine Mahé

Des canevas au point de croix qui ornent les murs de l’appartement,

Se dégagent les saveurs d’autrefois,

Celles du pot au feu par exemple,

D’une excellence qui fait encore frémir les papilles de Cyril.

Sa mère, Marie-Reine comme sa grand-mère,

Savaient tirer le meilleur profit du potager familial.

Madame Mahé et son fils Cyril par Damien DENIEL


- Damien DENIEL -

Les journaliers qui travaillaient à leur service à Hénanbihen

S’en souviendraient aussi, eux qui n’avaient par ailleurs,

Que leur morceau de lard enveloppé dans du papier journal

En guise de déjeuner.

C’est qu’à l’épicerie du village, on ne trouvait pas de légumes,

On n’y achetait que le sel et le poivre.

Pour améliorer l’ordinaire, il fallait tuer le cochon, cultiver son potager

Et savoir cuisiner comme Marie-Reine, savamment et généreusement

Pour toute une maisonnée…

 

gil